J'ai cherché ce genre de montre partout à un prix raisonnable.

Je l'ai enfin trouvée à un prix défiant toute concurrence (c'était les soldes, et la deuxième démarque, faut dire).

ça ravit mon côté nostalgique du XIXe (et steampunk aussi).

Je me devais de vous montrer cette merveilleuse acquisition à...5,38€ (et elle marche! Elle est même à l'heure)!

Quand mon père est entré dans ma chambre en sanglotant ce matin-là pour me réveiller, j'ai tout de suite su. "Elle est morte?" Je suis allée la voir, elle était étendue sur le sofa, les pattes arrières allongées, elle avait l'air apaisée, délivrée de toute souffrance. Je l'ai embrassée, une fois, ou deux peut-être, caressée une dernière fois et lui ai murmuré au revoir.

Il se passe des choses bizarres dans ma vie depuis que je suis une "sorcière". Deux jours avant la mort de ma lapine (ou la veille?), je me suis mise à dire des mots ou des noms apparemment sacrés, comme dans une sorte de transe (ça m'arrive parfois), mes mains se sont crispées, comme agrippant des énergies venant de son corps, j'ai "forcé", ça m'a provoqué quelques tremblements, comme si je canalisais quelque chose de "mauvais", et puis j'ai enfoui symboliquement ces énergies dans la terre. Puis j'ai récité une prière de guérison wiccaine, et machinalement j'ai regardé le ciel; la lune était pleine, et blonde, comme dans la chanson de Téléphone. Une vision mystique. Comme quoi, je me dis que les Dieux étaient avec elle dans ses derniers instants et qu'ils continuent de prendre soin d'elle. J'espère.

On se reverra, Zézette.
 

T'as déjà mangé chez Contanceau?  En période de crise économique, en plus? Non parce que déjà en temps normal tu te sens trop pas à ton aise quand tu rentres dans un de ses restaus quatre étoiles; on t'accueille en costard-cravate; tu te sens un peu décalée avec ton pantalon écossais et tes Docs (ça fait franchement punk). Tu t'assois, tu lis la carte, le menu le moins cher est à 21 euros (sans l'entrée, ou alors sans le dessert). Tu demandes simplement de l'eau en carafe pour accompagner le repas, on te l'apporte sur un plateau d'argent, et on te remplit ton verre. Dans ce lieu raffiné, tu te sens comme une rustre; tu ne sais pas comment il faut tenir ta fourchette et ton couteau, comment il faut porter la nourriture à tes lèvres, mais puisque tu as faim et que c'est bon, il faut le dire, finalement tu fais comme tu le sens pour te substanter. Si tu es maladroite comme moi et que tu tâches la nappe blanc immaculé avec la sauce ou fais tomber un morceau de poisson de qualité sur le sol, franchement tu deviens rouge écarlate de honte. Mais bon, tu te régales, chez Coutanceau, c'est certain.