• Après le rhume qui fout à plat, les intéractions médicamenteuses qui foutent en l'air, quel malheureux incident pouvait bien survenir ensuite? Je vais lâcher un mot qui fait peur, un mot qui fait fuir, qui donne des suées et inscrit un rictus de dégoût passager sur le visage de celui qui l'entend prononcer: gastro.

    Et encore.

    Je n'ai eu droit, par chance, ni à l'évacuation douloureuse du contenu de l'estomac par le haut, ni à celle du contenu des intestins vers le bas. Seulement d'horribles spasmes abdominaux comme si l'on m'avait étripée. Sans parler des frissons et des courbatures.

    J'ai bu du Coca et mangé des portions d'anorexique de mets très diététiques le temps que ça a duré...

    Je mets une photo du soleil qui revient après plus de quinze jours de flotte, pour la touche positive.


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  • Que peut-il arriver de pire lorsqu'on à le nez qui fuit toute la journée, de la fièvre, les jambes falgeolantes, et des sinusites telles qu'on a l'impression que Thor nous donne des coups de son marteau divin dans l'oeil? Réponse: que le remède soit pire que le mal. Ainsi, si le Fervex est un médicament très efficace en temps normal, lorsqu'on est sous traitement antidépresseur, antipsychotique et antianxieux, les intéractions médicamenteuses ont le malheur de vous rendre littéralement droguée (et très mal). C'est ainsi que je reviens d'une longue agonie de deux jours durant lesquels j'ai dû ressembler à une loque humaine pis qu'un heroïnomane en manque.


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  • Tel un robinet qui fuit, mon nez déverse inlassablement un liquide que je ne décrirai pas pour ne pas vous dégoûter à jamais d'avoir posé les yeux sur ce site. J'use plus de papier qu'un imprimeur de journaux à sensation et je suis plus shootée par les médicaments qu'un junkie en plein trip. Ah! Et mon nez fait concurrence à celui de Cyrano de Bergerac. M'enfin je vais bien.

     

    meds3
     
    Snif.

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  • Je crois que ce rendez-vous chez le psy m’a fait du bien, car je me suis sentie mieux cet après-midi, nonobstant l’oubli de mon demi-anxiolytique à l’heure du repas; j’ai même pu prendre le bus jusqu’à Carrefour. Je m’étais habillée en Dark gothic, haut noir en résille par dessus un tee shirt à manches longues, jupe longue de velours noir, bracelet à chaînes, tour de cou gothique noir, Dr Martens noires et même crayon noir sous les yeux, style Des filles en noir de Jean Paul Civeyrac ou jeune sorcière dansThe Craft, histoire de faire peur et de dissuader quiconque de m’aborder. J’ai pris également mon air fermé, buté, boudeur, pour être vraiment sûre que tout le monde comprenne que je n’étais pas d’humeur à me faire draguer, importuner ou autre. L’anxiété qui me tenaillait depuis trois jours, provoquant tremblements, pâleur et m’obligeait à aller aux toilettes sans arrêt, s’est peu à peu estompée, tandis que, assise par terre dans l’autobus, faute d’avoir trouvé une place libre, je me laissais bercer par le mouvement du véhicule.

     

    Je m'étais vêtue ainsi après qu'un connard de quinqua barbu s'était permis de me "faire des papouilles" sur mon lieu de travail. J'avais peur tout le temps après ça. J'ai lu quelque part que s'habiller en noir éloignait les gens, c'était exactement ce que je voulais à ce moment là. Mon psy (l'un d'eux en fait) parlait de "burqa symbolique". Je voulais être intouchable et inabordable. Juste le temps de me remettre de ces gestes déplacés.


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  • T'as déjà mangé chez Contanceau?  En période de crise économique, en plus? Non parce que déjà en temps normal tu te sens trop pas à ton aise quand tu rentres dans un de ses restaus quatre étoiles; on t'accueille en costard-cravate; tu te sens un peu décalée avec ton pantalon écossais et tes Docs (ça fait franchement punk). Tu t'assois, tu lis la carte, le menu le moins cher est à 21 euros (sans l'entrée, ou alors sans le dessert). Tu demandes simplement de l'eau en carafe pour accompagner le repas, on te l'apporte sur un plateau d'argent, et on te remplit ton verre. Dans ce lieu raffiné, tu te sens comme une rustre; tu ne sais pas comment il faut tenir ta fourchette et ton couteau, comment il faut porter la nourriture à tes lèvres, mais puisque tu as faim et que c'est bon, il faut le dire, finalement tu fais comme tu le sens pour te substanter. Si tu es maladroite comme moi et que tu tâches la nappe blanc immaculé avec la sauce ou fais tomber un morceau de poisson de qualité sur le sol, franchement tu deviens rouge écarlate de honte. Mais bon, tu te régales, chez Coutanceau, c'est certain.


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